La conspiration
1914 – 1918
En août 1915 lorsque l’abbé Charles
était vicaire à Radzyñ Podlaski, la ville était sous occupation allemande,
pendant ce temps là l’abbé Charles remplissait avec feveur ses devoirs
envers l’église, mais en réalité dès 1916 et jusqu’au moment de
l’independence en novembre 1918, il était le chapelain de la POW. Les
dimanches après-midi les fêtes ou bien pendant son temps libre de vicaire il
se rendait aux réunions sécrètes de la POW dans des fôrets de voisinage à
P³udów, Turów, K¹kolewnica et ¯akowola, il s’y rendait en vélo ou bien en
charrette, souvent vêtus d’habit bourgeois. Il était aussi souvent visité
par des agents de liaison qui apportaient les ordres et les instructions.
Ils attendaient parfois au presbytère en imitant les
paroissiens. C’était un travail difficile et dangereux, tout près des
Allemands, dont le rapport à l’affaire polonaise et aux Polonais était
brutal et surtout ennemi de l’église. En effet ils transformèrent les
églises en magasins (comme à Drelów) en écuries, en garages.
Ils profanèrent les autels et les croix et
réquisitionnèrent les cloches. Les fréquents déplacement de l’abbé Charles à
K¹kolewnica devirent suspects pour les Allemands ils le soupçonnèrent d’être
un des organisateur de l’armée clandestine pour l’independance (POW) du
district de Radzyñ Podlaski et qu’il se préparait une attaque contre
l’occupant allemand. A la suite de cela, en été 1917 les Allemands opérèrent
beaucoup de perquisitions à Radzyñ Podlaski et dans sa banlieue, où ils
cherchèrent des magasins d’armes et des documents de la POW. Ils
effectuèrent de nombreuses arrestations. Un jour d’été en 1917 alors que
l’abbé Charles préparait son prêche dans sa chambre, il apperçu par la
fenêtre les gendarmes allemands qui entouraient le presbytère et trois
d’entre eux qui se dirigèrent vers la porte. Sa présence d’esprit lui sauva
la vie, il alla dans la cuisine et dit à la ménagère de dire au allemands
qu’il était malade du typhus et alla dans sa chambre, ôta sa sautane et se
mis au lit. Lorsque les Allemands frappèrent à la porte et que la ménagère
leur ouvris en leur annonçant la nouvelle ces derniers sans furent sans
demander leur reste. En hiver et au printemps 1918
les ex soldats de l’armée tsariste rentrèrent dans leurs familles et
beaucoup rejoignirent la POW. Pendant l’année 1918 l’abbé Charles continua
de s’occuper de la résistance à l’occupant, il se rendait souvent aux
assemblées de la POW de la région Turów – K¹kolewnica car sa présance
inspirait chez les autres la ferveur et l’espoir.
Le 11 novembre 1918 apporta à la Pologne la liberté tant attendue.
1939-1941
Cette idée eue une influence décisive sur la formation
des premières sections de la résistance clandestine dans la région de Lublin
en automne 1939. Le 26 octobre 1939 fut proclamé la formation du
gouvernement général et au début du mois de novembre fut crée le district de
Lublin.
Les crimes en séries et la terreur des occupants
allemands furent une raison suffisante pour le début de la lutte armée
contre l’ennemi. La situation de Miêdzyrzec Podlaski était très dangereuse
car les occupants allemands encouragèrent les nationalistes ukrainiens en
lutte contre la nation polonaise. Dans ces conditions de conspiration fut
crée en automne 1939 l’organisation : “Nasze Or³y”, “Nos Aigles” qui
englobait Drelów et £ózki et à partir de 1940 ¯erocin. Cette organisation
se basa sur l’expérience et les traditions de la POW de la première guerre
mondiale. Le groupe, “Nos Aigles” était organisé par un émissaire qui
utilisait le pseudonyme de, gris. Qui était cet homme ? Nul ne le savait. On
sait qu’a la fin octobre 1939 il rencontra l’abbé Wajszczuk dans sont
presbytère, ils se connaissaient du temps de leurs activités dans la POW,
avant 1918.
Feliks Szafrañski, Józef Krawiecki et Stefan Kowalczuk
de Drelów, invités par l’abbé, participèrent aux conversations. On y créa un
groupe et Krawiecki fut choisi comme président. Après ces événement un homme
vint à Drelów et se présenta à l’abbé Charles comme le conte Eryk
Kryszyñski, officier du SGO Polesie du général F.Kleeberg qui après les
batailles de près de Kock et Wola Gu³owska évita la captivité allemande. Il
demanda la possibilité de rester au presbytère, jusqu'à ce qu’il puisse
revenir à sa maison de Strzemieszczyce près de Katowice. L’abbé Charles
l’accueilli. Cette situation dura jusqu’en 1940. Pendant ce temps Kryszyñski
ne se cachait pas du tout, il allait à Miêdzyrzec Podlaski et en revenait
avec les journaux allemands. Il conversait avec les gens et demandait de
manière provocante “que pensez-vous de la possibilité de domination
allemande sur toute l’Europe”. Les gens ne se confiaient pas a lui et lui
répondaient avec dédain, ils le surnommaient : beznosek (sans nez). Après
quelques semaines la présence d’Eryk dans le prebytère compliqua le contact
de l’abbé avec le groupe “Nos Aigles” qui se préparait à prétter serment.
Le 10 décembre 1939 a 7 heures du matin Boles³aw
Hawryluk ouvrit la porte de la chapelle a £ózki. Les membres de la POW et de
“Nos Aigles” s’y réunirent en la présence du gris. Jan Koz³owski amena le
curé de Drelów qui à 8 heures voulais célébrer une messe. Tout d’abord on
fit une prestation de serment solennelle des membres de l’organisation.
L’abbé Wajszczuk fit prêter serment en présence du gris a Stanis³aw Daniluk,
Jan Ciechowski, Jan D¹browski, Boles³aw Hawryluk, Jan Saczuk, Jan Koz³owiec
de £ózki et Stefan Kowalczuk fils de Miko³aj, Bazyli £aŸko, Józef Krawiecki,
Adolf M³ynarczuk , Tomasz Stañczuk fils de Marek et Feliks Szafrañski de
Drelów. Après avoir prêter serment et la messe Jan Koz³owiec ramena le curé
de Drelów a sont presbytère et la vie de la paroisse suivi son cour.
Le Noël 1939 se passa dans une atmosphère de
découragement commun et de terreur augmentée par l’occupant. A la mi-janvier
1940 l’abbé Wajszczuk partis chez son cousin, l’abbé Feliks Wajszczuk à
Woskrzenice.
Micha³ Strok (le fermier du presbytère) désinforma
exprès la population en disant que le prêtre était parti au repos a Kodeñ au
bourg de Bug. A la mi-février le curé revint à Drelów mais il trouva une
atmosphère malsaine, car la façon de faire d’Eryk au presbytère était très
imprudente et très arrogante. Le 17 mars 1940 l’abbé Charles reçu une
information sur l’arrestation de sont frère l’abbé Feliks et de sont
emprisonnement par la gestapo à Bia³a Podlaska. Cette arrestation causa
l’abattement et la détermination de faire plus attention. Au début avril
l’abbé Charles se cachait à nouveau, cette fois dans la maison de Teodor
Ostapiuk de Drelów. Micha³ Strok essaya de conduire secrètement le prêtre
au presbytère de Kolembrody chez l’abbé Aleksander Prus. Le départ ne réussi
pas car Eryk découvris la fuite en charrette du prêtre et le poursuivis en
vélo. A ¯elizna il détourna le curé et sont cocher vers Drelów.
Le groupe clandestin “Nos Aigles” fut la première
cellule qui initia la création des organisations telles que : ZWZ et AK.
Elles étaient dévouées sentimentalement et idéologiquement a l’abbé Charles.
La destiné des membres de “Nos Aigles” fut tragique. A
Oœwiêcim périrent stefan Kowalczuk, Bazyli £aŸko, Adolf M³ynarczuk, Feliks
Szafrañski, Józef Krawiecki, Tomasz Stañczuk, Jan D¹browski et Boles³aw
Hawryluk. Stanis³aw Daniluk fut arrêter et assassiner par la gestapo à
Radzyñ. Jan Ciechowski et Jan Saczuk furent eux aussi assassinés par les
Allemands, seul Jan Koz³owiec emprisonner au château de Lublin fut libérer
par “Kedyw” de l’organisation de Varsovie AK. Leur chapelain, l’abbé Charles
partagea la destiné de ces héros.
Arrêté par la gestapo il fut assassiné au camp de
concentration de Dachau.
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